Gestion des déplacés centrafricains : les propositions de Yaoundé

Soutenir le processus de réconciliation en cours en RCA; mettre en place des mesures pouvant favoriser le retour volontaire ; contribuer à la stabilisation socio-économique… Ce sont quelques résolutions issues de la conférence de Yaoundé, ouverte hier, au

Selon les statistiques communiquées hier à Yaoundé, à l’ouverture des travaux de la Conférence ministérielle régionale sur les solutions dans le cadre des déplacements forcés liés à la crise centrafricaine, l’on dénombre plus de 600 000 déplacés internes et près de 700 000 réfugiés en raison des crises successives en République centrafricaine (RCA). Les réfugiés se retrouvent dans des pays comme le Cameroun, le Tchad, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Soudan, le Soudan du sud. Avec 46% des effectifs sur le territoire camerounais. Les travaux ouverts hier, au nom du président de la République, par le Premier ministre, chef du gouvernement, et qui ont pris fin avec la Déclaration de Yaoundé, paraphée par les délégations participantes, visaient à identifier des actions à mener pour faire face aux problèmes que posent ces déplacements forcés de personnes, non seulement en RCA, mais également dans les pays qui les accueillent. Dans son discours de circonstance, Joseph Dion Ngute a rappelé l’intérêt que le président de la République accorde à la tenue des travaux de Yaoundé. Non sans souligner que le Cameroun a toujours entièrement assumé ses responsabilités dans l’encadrement des réfugiés. « Des actions sont menées pour l’inclusion des réfugiés, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’emploi », a-t-il fait savoir. Pour étayer son propos, le chef du gouvernement camerounais a rappelé que « les enfants réfugiés bénéficient de la gratuité du système scolaire primaire au même titre que les Camerounais.
Toutefois, et comme l’a reconnu le Premier ministre, chef du gouvernement camerounais, et quel que soit la bonne volonté des Etats d’accueil, il est impossible d’apporter entièrement satisfaction aux réfugiés. Ces pays faisant eux-mêmes face à des difficultés économiques et financières. D’où la nécessité d’un retour à la stabilité en RCA. « C’est la sécurité qui garantit le retour des réfugiés » a relevé Virginie Baïkoua, ministre de l’Action humanitaire et de la Réconciliation nationale de la République centrafricaine. Dès lors, on ...

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