L’urgence d’agir

Vingt-et-un départements sur les cinquante-huit que compte le Cameroun viennent de voir suspendre les immatriculations directes et les concessions pour cause de ventes illégales des terres du domaine national sur leur territoire.

L’annonce a été faite le 28 avril dernier en Conseil de cabinet par le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, Henri Eyebe Ayissi, dont la communication au cours de ces assises présidées par le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute portait sur : « la stratégie de lutte contre les ventes illégales des terres du domaine national ainsi que les occupations de fait et   anarchiques des terrains relevant du domaine privé de l'Etat ».  21 départements sur 58, il s’agit de près de la moitié des unités administratives que compte le Cameroun et qui sont donc violemment touchées par un phénomène qui vise à spolier l’Etat des terres qui sont les siennes.

Ces terres sont utilisées pour l’habitation, comme terres de culture, de plantation, de pâturage ... Face à l’ampleur du phénomène, il devenait urgent d’agir. C’est le signal que le gouvernement a voulu donner la semaine dernière, avec les directives du chef du gouvernement au département ministériel compétent en la matière.

Malheureusement, la chaîne de mise en péril des terres du domaine national est très longue, impliquant même des agents publics. Les spéculations foncières ici se font au moyen des immatriculations irrégulières ou frauduleuses. On assiste ainsi à l’établissement des titres fonciers sur des superficies très importantes du domaine national, lorsqu’il ne s’agit simplement pas de double immatriculation sur une même superficie. Pourtant, de nombreuses mesures ont été mises en place ...

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