Arrangement particulier en RDC: encore des points de blocage

Majorité et opposition n’arrivent toujours pas à trouver un consensus sur l’application de cet accord censé  encadrer la transition. 

Au sortir de la plénière sur l’arrangement particulier mardi soir, le vice-président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) avait du mal à cacher son impatience face au jeu du chat et de la souris auquel se livrent depuis plusieurs jours majorité et opposition. «Je crois que c’est une paresse de la part de la classe politique. Il y a des contacts qu’ils auraient dû prendre, mais ils ne l’ont pas fait . Pour quelle raison? Eux-mêmes savent pourquoi, mais nous ne pouvons pas continuer à jouer à ce jeu-là», a dénoncé Monseigneur Fridolin Ambongo. L’accord sur la composition du Conseil national de suivi qui constitue le premier volet de cet arrangement particulier regorge encore des points de blocage. Sur la question du partage du pouvoir au sein du futur gouvernement national, non seulement les deux camps n’arrivent pas à s’entendre, mais ils s’évitent. L’unique motif de satisfaction est que trois des quatre proches du Premier ministre Samy Badibanga qui boudaient la signature de l’accord du 31 décembre dernier ont renoué avec les discussions.
Entre-temps, Etienne Tshisekedi, président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), pressenti pour diriger ledit Conseil national de suivi, est absent du pays pour raison médicale. Une absence qui, aux yeux ...

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