Armées : une opportunité d’emplois stable

Au-delà de l’amour ou de l’élan patriotique, le métier des armes attire de plus en plus la jeunesse.

Alain-Michel T., 22 ans est titulaire d’une licence en droit obtenue à l’université de Yaoundé II-Soa. Dès sa prime enfance, il a toujours voulu faire carrière dans l’administration générale, au vu du commandement qu’elle offre. Après plusieurs tentatives, toutes sanctionnées par des échecs à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature, Alain-Michel T. a finalement été admis dans les rangs de la gendarmerie nationale. Ceci, à la faveur d’un concours direct de recrutement des élèves sous-officiers de gendarmerie et des armées, d’un niveau académique inférieur au sien. Cette option était la deuxième de sa vie, puisque là aussi, « il y a le commandement ». Le jeune gendarme explique qu’au-delà de son amour pour le commandement, le métier lui offre également l’avantage d’un emploi stable et fiable. Il travaille quand-même à la Fonction publique
Comme Alain-Michel T., nombre de jeunes Camerounais en quête d’insertion et de stabilité socioprofessionnelles, dont l’âge varie entre 18 et 23 ans, frappent régulièrement aux portes de nos forces de défense et de sécurité. En avril 2021 par exemple, plus de 6000 d’entre eux ont rejoint les rangs de l’armée, grâce à un recrutement lancé par le ministère de la Défense. Ces jeunes y ont été intégrés soit comme soldats ou matelots de deuxième classe, soit alors comme sous-officiers dans l’armée générale ou de la santé militaire. Concernant les unités spéciales, le Bataillon d’intervention rapide (BIR) en l’occurrence. Elles ont enrôlé 2 200 jeunes compatriotes l’an dernier. Pour tous ces jeunes gens, outre la vocation qui sous-tend l’amour du métier des armes, ils y recourent davantage parce qu’il y a aussi au bout...

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