Reconstruction : des places aux enchères

Alors que le rajeunissement et la transition générationnelle restent d’actualité, il reste difficile de dégager l’ossature ainsi que le niveau réel de l’équipe.

Sur les sept derniers mois, la sélection nationale féminine de football a eu droit à deux doubles confrontations contre la RCA et la Gambie. Quatre rencontres qui lui ont permis de se qualifier pour la CAN féminine Maroc 2022 prévue du 2 au 23 juillet. De ce qu’il en ressort, la politique de rajeunissement et de transition générationnelle évoquée depuis environ quatre ans se poursuit. Ce qui ne permet encore d’avoir de lisibilité sur l’ossature et le niveau réel du Cameroun à près d’un mois du coup d’envoi de la CAN.
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on assiste peu à peu au crépuscule de la génération lumineuse des Jeux olympiques de Londres à la CAN 2018 au Ghana. Elle semble loin cette époque où joueuses telles que Raïssa Feudjio, Jeannette Ngock Yango ou encore Geneviève Ngo Mbeleck avaient le statut de titulaires quasi-indiscutables. Dans cette promotion qui a connu les retraites internationales de Christine Manie, Gaëlle Enganamouit et Madeleine Ngono Mani, la capitaine Gabrielle Aboudi Onguene, Fallone Meffometou et Yvonne Leuko font figure de survivantes. Ceci au même titre que Ajara Nchout Njoya qui porte dorénavant tous les espoirs offensifs de du Cameroun au regard de son rayonnement en club sur la scène européenne. Une vieille garde au sein de laquelle Estelle Johnson demeure précieuse en défense centrale.
Toujours est-il que des opportunités restent à saisir. Notamment par deux catégories de joueuses affichant leur détermination à prendre le relais des filles propulsées au-devant de la scène par Carl Enow Ngachu. D’une part, il y a la jeune génération de joueuses qui vient d’inscrire, dans un passé proche, les premières lignes d’une carrière pro...

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