Enseignement catholique: l’Afrique centrale fait son évaluation

L’Assemblée des responsables nationaux s’est ouverte hier au siège de la conférence épiscopale nationale à Yaoundé.

Le Gabon, la Guinée équatoriale, le Congo-Brazzaville, la RCA, la RDC et le Cameroun sont représentés à la conférence des responsables nationaux de l’enseignement catholique de l’Afrique centrale qui s’est ouverte hier à Yaoundé. La rencontre se focalise sur l’évaluation de cet ordre d’enseignement aux niveaux nationaux et sous-régional pour en dégager la réalité au point de vue du rendement et même de la mission d’évangélisation qui passe aussi par l’éducation. En Afrique centrale, l’école catholique, certes, s’impose dans le champ éducatif, mais elle traverse aussi des crises imposées par les vents politiques, les aléas économiques, l’invasion d’autres courants religieux et les secousses sociales de tous ordres. Cela ne va pas sans influence au niveau de l’enseignement. A cela s’ajoutent les réalités propres à l’école catholique qui fait face, à des degrés divers dans les pays, au désengagement de l’Etat, l’insuffisance budgétaire, l’instabilité des enseignants, des salaires récriminés et incertains, la vétusté des infrastructures, etc. Toutes choses susceptibles de compromettre l’avenir. L’école catholique doit s’ajuster pour demeurer un véritable outil d’évangélisation, pense l’abbé Benoît Marie Ndongo Andégué, secrétaire national à l’enseignement catholique du Cameroun, hôte de la conférence.
La fédération des forces demeure une des clés de succès pour continuer de garantir la qualité dans un syst&egra...

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