Valorisation de la recherche : la pêche aux idées

L’Institut des Sciences halieutiques a ouvert à Douala hier, 6 juin, ses premières journées scientifiques de la recherche et de l’innovation.

Comment accroître l’apport de la filière halieutique à l’économie nationale ? Quelles sont les contraintes actuelles en matière de pêche et d’aquaculture au Cameroun ? Ces questions et bien d’autres sont évoquées depuis hier à l’université de Douala, à l’occasion des premières journées scientifiques de la recherche et de l’innovation en halieutique organisées par l’Institut des Sciences halieutiques (ISH) – établissement de ladite université basé à Yabassi. Etalée sur deux jours, cette édition inaugurale tenue dans l’enceinte de l’Institut universitaire de Technologie (IUT) a pour thème : « L’halieutique face aux enjeux du développement économique et social du Cameroun ».
Pour l’ISH, que dirige le Pr. Minette Tomedi Eyango épse Tabi, les enjeux sont clairs : la demande en produits halieutiques enregistre une hausse continue – en raison des besoins croissants en protéines animales de qualité pour l’alimentation humaine, mais la production (et donc l’offre) tarde à suivre. De fait, pour une demande estimée à 500.000 tonnes/an, à peine 295.000 tonnes sont fournies. Une production halieutique nationale qui reste « largement en dessous du potentiel », assure-t-on du côté de l’ISH.
Il faut donc réfléchir aux voies et moyens de combler le gap, dans un contexte où l’Organisation des Nations unies a proclamé 2022 comme année internationale de la pêche et de l’aquaculture artisanales. Avec à la clé un plan d’action mondial. Entre autres acteurs présents à la réflexion initiée par l’ISH, des officiels de ministères, des structures de formation, des enseignants-chercheurs, des opérateurs économiques, des collectivités territoriales décentralisées, des étudiants, etc.
Parmi les thématiques abordées on retiendra : « Aqua...

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