Homologation et certification des produits phytosanitaires : 100 dossiers en examen

La 33e session ordinaire de la commission nationale y dédiée s’est tenue hier à Yaoundé sous la présidence du ministre en charge de l’agriculture.

Le Cameroun connaît depuis peu sur le marché de l’Union européenne (UE) quelques difficultés liées à la qualité de certains de ses produits. Leur exportation a même été suspendue suite à l’entrée en application, le 11 avril 2022, du nouveau règlement de la Commission européenne chargée de la santé des plantes, avec un accent sur certains produits ACP (Afrique Caraïbes et pacifiques) vers l’UE. D’où l’importance de la Commission nationale d’homologation des produits phytosanitaires et de certification des appareils de traitement (Cnhpcat) dont la 33e session ordinaire se tenait hier à Yaoundé. D’après le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe qui a ouvert ces travaux, le contrôle phytosanitaire des produits camerounais est de plus en plus important pour la commercialisation des produits du terroir à l’extérieur. Pour faire face à cette difficulté, une autre solution intéresse le Minader :  c’est l’utilisation des intrants biologiques. Une offre faite récemment par des promoteurs qui se proposent de produire des intrants localement, « une aubaine pour les producteurs ». 
Au cours de ces assises, près de 100 dossiers ont été analysés. S’y retrouvent des dossiers sur l’hygiène publique, certains pour le renouvellement d’homologation et d’autres pour l’homologation ainsi que des appareils de traitement pour la certification. D’après Nying Charles Shey, directeur de la règlementation et du contrôle de qualité des intrants et des produits agricoles au Minader, une fois ces produits phytosanitaires homol...

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