Contrôles : efficaces mais insuffisants

Le dispositif répressif donne des résultats mais gagnerait à être généralisée.

Pour lutter contre les infractions de la circulation routière, la Gendarmerie nationale a mis sur pied une opération baptisée « Contrôle–Surveillance–Répression ». Elle consiste en la surveillance des actes d’incivisme sur la route. Ainsi, des éléments sont déployés pendant quelques jours, souvent le week-end sur des axes routiers précis pour observer, sensibiliser et réprimer les écarts de comportement des automobilistes. Concrètement, ils installent des radars pour traquer les excès de vitesse, les auteurs de mauvais dépassements et l’état des véhicules. L’insuffisance de radars et leur déploiement sporadique ne contribuent pas vraiment à changer les comportements des automobilistes irresponsables.
Initiative tout aussi marquante au ministère des Transports (MinT). Depuis septembre 2021, un projet de gestion et de suivi du contrôle interurbain est mis en œuvre avec l’entreprise CamTrack, spécialiste de l’intégration de solutions de géolocalisation. Ce dispositif consiste au contrôle des paramètres biométriques des chauffeurs, au suivi de véhicules interurbains par géolocalisation, à la surveillance de l’environnement extérieur et intérieur du véhicule à l’aide de caméras intelligentes embarquées. A ce jour, il a permis de revoir le déroulement de certains accidents de la circulation, vidéos à l’appui, pour en tirer les leçons en vue de l’amélioration continue et durable de la prévention routi...

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