Attaque chez un haut responsable du Minepat : le film de l’agression

Laissé pour mort par ses agresseurs dans la nuit de mardi à mercredi, Jean Sylvain Mvondo, directeur de la programmation de l’investissement public est actuellement en soins intensifs à l’Hôpital de la Caisse de Yaoundé.

Les faits se déroulent entre 24 h et 3 h du matin. C’est précisément dans la nuit de mardi à mercredi que directeur de la programmation de l’investissement public au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire se fait agresser. Une nuit longue et de torture que Zam Ibrahim et Ndom Sylvestre ne sont pas prêts d’oublier. Ce sont ces deux jeune hommes, gardiens du propriétaire, qui ont été les premières victimes des huit agresseurs cagoulés venus à moto.
Ce jeudi matin, au domicile de la victime au quartier omnisports (derrière le stade), où se trouvent des gendarmes de la brigade de Ngousso et des éléments de la police judiciaire, Ndom Sylvestre et Zam Ibrahim essayent de reconstituer les faits. « Nous étions assis à l’extérieur Ils sont arrivés avec quatre motos, deux par deux. Ils ont directement foncé sur nous. J’avais une machette que je n’ai pas pu prendre. J’ai juste eu le temps de récupérer la fronde et le caillou. Quand j’ai essayé de viser, ils ont sorti des armes. Trois personnes nous ont neutralisés et nous ont maintenus au sol. Ensuite, ils nous ont ligotés les mains et les pieds », raconte Zam Ibrahim.
Pendant ce temps, les cinq autres agresseurs passent par la première entrée de la concession. L’espace inhabitable et en chantier séparé d’une autre clôture permet aux braqueurs de monter sur une sorte de château d’eau en construction avant de sauter et se retrouver dans la villa proprement dite. Les deux gardiens eux, sont ensuite amenés dans la concession pieds et mains liées sous la menace armée des bandits
Dans la villa, les assaillants à la recherche du propriétaire des lieux, enferment dans leurs chambres les deux enfants déjà endormis. La mère et l’une de ses grandes filles qui se trouvent dans une autre pièce de la maison sont ligotées elles aussi. Le même traitement est réservé au chauffeur qui sera copieusement battu. Le sort réservé à Jean Sylvain Mvondo, le maître des lieux est plus brutal. Il est frappé par ses bourreaux. Ses cris parviennent aux gardiens et à sa famille impuissante. D’après les gardiens, ces cris étaient surtout dû au fer à repasser qui passait sur son corps. Apr&eg...

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