Le pari des effectifs pour la rentrée scolaire

Les inscriptions ont démarré, mardi dernier, dans les établissements scolaires du pays, conformément aux prescriptions du Minesec, Jean Ernest Massena Ngalle Bibéhé.

 

Pas de répit pour Onana Eloundou, intendant du lycée général Leclerc de Yaoundé.  Dans son bureau, ce mercredi 17 août, le défilé des parents est incessant. Civils, hommes en tenue… la fièvre de la rentrée scolaire n’épargne personne. « Je suis venue inscrire mon fils en classe de 6e. J’ai appris qu’on ne pouvait se présenter qu’après le 15 août. J’ai commencé à la scolarité et maintenant je viens chez l’intendant pour tout finaliser. Je préfère m’en débarrasser maintenant pour éviter les bousculades de dernière minute », confie Zita Judicaël Ndzié Elong. Tout près d’elle, d’autres parents attendent. Heureusement, l’opération ne dure pas. Les frais de scolarité exigés sont affichés à l’extérieur. L’on peut lire : « 6e : 26 500 F ou Tle : 39 500 F », entre autres. « Nous avons commencé les inscriptions le mardi 16 août à 7h 30. A ce jour (Ndlr : hier mercredi) nous sommes à plus d’une centaine d’élèves inscrits », fait savoir Onana Eloundou, l’air décontracté. Avant même que la question ne lui soit posée, il ajoute. « Au lycée Leclerc, nous respectons scrupuleusement les prescriptions du ministre. L’établissement accueille près de 5000 enfants chaque année et les effectifs par classe tournent généralement autour de 50 élèves ».

Au lycée de Ngoa-Ekelle, cette fois, l’ambiance est morose. Pas de parent en vue. Le censeur, l’intendant et les membres de l’équipe de permanence sont en place, mais les inscriptions ne semblent pas avoir démarré. « Nous attendons les parents. Les équipes sont dans l’établissement tous les jours. Mais personne ne s’est signalé, parent comme élève. Nous ...

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