Union africaine: les dossiers d’Addis-Abeba

La réforme de l’institution, le retour du Maroc et la succession de Nkosazana Dlamini-Zuma seront au cœur du 28e Sommet qui s’ouvre ce lundi.

Les chefs d’Etat et de gouvernement des 54 pays du continent se retrouvent dès ce lundi et ce jusqu’à demain à Addis-Abeba en Ethiopie dans le cadre du 28e Sommet de l’Union africaine (UA). Les autorités éthiopiennes ont annoncé la présence à ce rendez-vous de 4 000 participants dont 37 chefs d’Etat et pas moins de 49 ministres des Affaires étrangères. Eu égard à l’importance des dossiers à l’ordre du jour. Au sein de l’organisation, l’on annonce des huis-clos au sommet sur un ensemble de sujets cruciaux.
A l’occasion, le président rwandais Paul Kagame,  mandaté en juillet 2016 lors du sommet de Kigali par la présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, doit rendre son rapport sur les réformes attendues en vue de la modernisation de l’organisation panafricaine. Celles-ci ont trait aux modalités de la mise sur pied d’une taxe de 0,2% sur les importations des pays-membres dans le but d’assurer l’autonomie financière de l’Union africaine. Il est aussi attendu que Paul Kagame fasse des propositions sur les pouvoirs du président de la Commission et les modalités de nomination des huit membres actuellement nommés par l’assemblée des chefs d’Etat. Le système actuel n’accorde aucun pouvoir au chef de la Commission de remercier l’un des commissaires placés sous son autorité.
Trente-trois ans après son départ, le Maroc compte réintégrer l’organisation. Le royaume chérifien qui a toujours revendiqué le Sahara occidental comme une partie de son territoire, s’était retiré à l’époque de l’Organisation  de l’unité africaine (OUA) qui l&rsquo...

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