Les cris de joie ayant accompagné la qualification des Lions indomptables à la demi-finale de la 31e édition de la Coupe d’Afrique des nations reflètent l’attachement de l’écrasante majorité des Camerounais à l’équipe nationale de football. Ni les incertitudes du match difficile des quarts de finale, ni l’épreuve fatidique des tirs au but, ni la fin tardive de la rencontre n’ont entamé la détermination de très nombreux supporters des Lions. Cette nouvelle épreuve a montré que la posture des Camerounais vis-à-vis de l’équipe nationale est demeurée invariable au fil des compétitions. Même s’ils ont toujours souhaité qu’elle gagne toujours.
Mieux que dans les autres domaines, le vivre-ensemble s’exprime en matière sportive avec une vigueur particulière. Le 20 mars 1984 à l’occasion d’une réception en l’honneur des Lions indomptables, vainqueurs de la 14e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football, le président de la République, Paul Biya, exaltait les vertus de ce vivre-ensemble : «A travers le sport en effet, il n’est pas contestable que les hommes, ici comme ailleurs, prennent la véritable dimension de leur fraternité, de leur unité, de leur égalité et de leur humanité, par-delà les diversités de tribus, de régions, de pays ou de confessions». Dans ce cadre du vivre-ensemble, le chef de l’Etat enchaînait : «C’est dans cette perspective que le peuple camerounais, comme son gouvernement, souhaite et espère que vous poursuivrez les efforts entrepris pour que notre pays puisse s’enorgueillir de pouvoir aligner dans toutes les compétitions internationales ou intercontinentales, une équipe nationale et des équipes de club toujours plus performantes, toujours plus florissantes, toujours plus efficaces».
S’il est clair que le vivre-ensemble s’exprime aisément en sport, il demeure également établi qu’il se vit intensément dans les domaines politique et économique. Autant les Camerounais sont liés à Yaoundé la capitale politique, pour des raisons administratives, autant ils sont liés à Douala, la capitale économique pour des raisons économiques ainsi qu’aux autres villes du pays pour des raisons personnelles. Au demeurant, chaque Camerounais élit domicile dans la ville de son choix, celle qui lui donne des chances d’épanouissement. Un refrain du célèbre chanteur...
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