Le MINATD, René Emmanuel Sadi a clôturé vendredi dernier un atelier de deux jours sur la résilience de ces collectivités locales
Les exactions de la secte islamiste Boko Haram n’ont pas été sans impact sur les collectivités territoriales décentralisées de la région de l’Extrême-Nord. Celles-ci ont de plus en plus de mal à fournir les services sociaux de base aux populations dont elles sont chargées de l’encadrement. A cela, s’ajoute le phénomène des déplacements de celles-ci en dehors de leurs zones d’habitation. Pire encore, la région de l’Extrême-Nord a dû faire face à un afflux important de réfugiés venant des pays voisins et particulièrement du Nigeria. Toutes choses qui ont rendu difficile, l’action des collectivités locales de cette région. Quand on y ajoute l’impact des changements climatiques observés ici, et qui se traduit notamment par la baisse de la fertilité des sols, la faible productivité des troupeaux, les risques des épizooties, l’on comprend l’ampleur des actions à mener pour permettre aux 47 communes de la région de faire face à leurs obligations. Pour cela, les pouvoirs publics n’ont eu de cesse de se mobiliser pour trouver des solutions adéquates. Outre le programme spécial de développement de cette région, prescrit par le chef de l’Etat, l’Extrême-Nord, comme l’a rappelé vendredi dernier le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, René Emmanuel Sadi, devra également bénéficier des retombées du Plan triennal spécial jeunes décidé par le président de la République, et qui a été lancé il y a quelques semaines.
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