Tabaski : la fête demain

Dans les familles musulmanes de l’Adamaoua et d’ailleurs, l’heure est aux derniers réglages.

Ce jeudi 7 juillet, le « Champ des prières » situé au quartier Onaref à Ngaoundéré est en train de faire sa toilette des grands jours. Sur le site qui accueille un grand nombre de fidèles musulmans lors des cérémonies religieuses, l’on dégage les détritus et les débris de bois tombés des arbres alentour. A la mosquée du lamidat de Ngaoundéré et dans les autres, des jeunes en font de même.
La place des fêtes de la ville de Ngaoundéré abrite quant à elle depuis deux semaines d’autres types d’occupants. Des vendeurs de moutons venus de Tignère, Bélel, Ngan-ha, Meiganga, occupent l’espace avec ceux qui, à bord de camions, sont issus des régions du Nord et de l’Extrême-Nord. Ceci dans la logique des préparatifs de la fête de la Tabaski où le mouton est l’animal à immoler. Pour cela, ces bêtes doivent être disponibles en quantité suffisante sur l’étendue du territoire camerounais à l’effet de permettre aux fidèles musulmans de manifester leur foi à Allah.  Dans cet espace marchand, les prix ne sont pas à la portée de tous malheureusement. Ousmanou Yaya, éleveur et vendeur de moutons venu de Tignère en témoigne. « Le plus petit mouton vendu ici coûte cette année 50 000 F. Il était de 30 000 F l’année précédente », explique-t-il. Et de poursuivre, « le mouton le plus cher valait 100 000 F contre 170 000 F actuellement ». 
Cette hausse des prix, d’après les commerçants s'explique par la conjoncture actuelle. Pour y faire face, certains fidèles font des achats groupés. D’autres, plus astucieux achètent à deux ou trois une bête qu’ils partageront avec ceux qui n’en ont pas. D’après Issa Mamoudou, les prescriptions de la religion commandent à ceux qui disposent de moyens de penser &agr...

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