Recensement général de la population: il faut collaborer

Réticence des populations, collaboration difficile des chefs traditionnels sont entre autres difficultés que rencontrent les agents topographes dans les quartiers de Yaoundé

Pour accéder à des maisons d’habitations, Yvonne Zeta Ngono, agent topographe a dû faufiler entre herbes folles et marécages ce mercredi. Un chemin bien sinueux qui lui a quand même permis de se retrouver en contrebas d’une zone du quartier Nsam à Yaoundé. Ensuite, rencontre avec les habitants chez qui elle recueille des informations notamment sur le nombre de personnes vivant dans la maison, leurs activités et autres. Tous ces renseignements sont ensuite consignés dans un appareil GPS. Ce sont entre autres tâches auxquelles s’attèlent la cinquantaine d’équipes dépêchées sur l’étendue du territoire national pour l’opération du quatrième recensement général de la population et de l’habitat.
Les équipes composées de six personnes sont sur le terrain depuis trois mois. Mais, pour Guy Ngoa, l’un des chefs de détachement à Yaoundé, le travail sur le terrain n’est pas évident. Il explique que les populations sont parfois réticentes et même  hostiles aux équipes, notamment dans les zones où les maisons portent des croix de saint d’André comme à Tsinga, Briqueterie et autres. « Elles savent qu’elles seront déguerpies tôt ou tard et ne veulent pas répondre aux  questions », regrette-t-il. Pire encore, les chefs traditionnels ne les aident pas beaucoup, rendant le travail plus difficile. « Ils ne veulent pas toujours coopérer et nous envoient chez leurs notables qui nous renvoient chez le chef ». Pourtant, explique Guy Ngoa, la coopération des chefs traditionnels est primordiale pour effectuer la reconnaissance du terrain et préciser les limites d’une zone à une autre. A ce sujet justement, les agents topographes sont confrontés aux litiges...

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