Marché de l’art : la visibilité locale n’est pas évidente

Des artistes de la scène nationale et des experts internationaux ont échangé à Douala sur les dynamiques à mettre en place pour atteindre cet objectif.

« L’art camerounais est très visible à l’international, beaucoup plus qu’au niveau national. Il est visible dans les galeries d’art à Paris, à Londres, dans les maisons de vente aux enchères, les institutions, les musées, les centres d’art. Et la question est de savoir comment est-ce qu’on va rendre cet art visible ici à Douala notamment et au Cameroun en général. » L’interrogation de Christophe Person, directeur Art contemporain africain chez Artcurial, était l’un des principaux sujets au cœur de la rencontre artistique du 6 juillet 2022 à la galerie MAM à Douala. Rencontre organisée par le businessman et collectionneur d’art Alain Nkontchou, dans l’optique de « donner aux artistes camerounais l’opportunité de discuter avec des experts internationaux qui ont une bonne connaissance de la dynamique actuelle par rapport à l’art contemporain africain et qui quelque part peuvent leur donner une vision, des perspectives par rapport à leur offre et par rapport justement à ladite dynamique. »
Lesdits experts étaient donc Christophe Person qui représentait la maison internationale de vente aux enchères Artcurial et Ludovic Delalande, commissaire associé à la Fondation Louis Vuitton. Les deux structures sont basées à Paris, en France. Les deux invités ont partagé leur regard sur plusieurs sujets : la conception de l’art contemporain ; l’évolution de l’art contemporain africain depuis une vingtaine d’années dans un contexte plus globalisé marqué par l’intensification des échanges avec les créations et artistes d’ailleurs et la multiplication des sources d’inspiration, sans oublier l’apport des Tic et des réseaux sociaux ; le succès de manière générale de cet art contemporain africain plus afropolitain et en particul...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie