Retombées : ce qu’on y gagne

Le 28 juin 2022, le Complexe Santa Lucia s’enrichissait d’un nouveau point de vente. Une bonne nouvelle pour les populations d’Ahala et des environs qui voyaient là, la modernité se rapprocher d’eux. C’était sans doute aussi une joie pour la centaine de personnels employée dans cet espace, énième magasin de la chaîne qui s’impose depuis une quinzaine d’années. C’est en effet l’une des retombées du dynamisme du secteur de la grande distribution au Cameroun : la lutte contre le chômage. En effet, au niveau macroéconomique, la multiplication des magasins créé de nombreux emplois directs (rayonnistes, caissiers, responsables de vente, etc.) mais aussi indirects (fournisseurs, sous-traitants, démarcheurs…). « Par ailleurs, en favorisant la structuration de l’appareil de production et des filières logistiques subséquentes, la grande distribution améliore la chaîne de production-distribution-consommation et suscite des demandes complémentaires, sources d’accroissement des revenus et des investissements », explique un économiste. D’ailleurs, lors de la cérémonie d’ouverture officielle du supermarché Carrefour Market d’Akwa à Douala en septembre 2020, le ministre du Commerce avait déclaré que « Le secteur de la grande distribution représente, un atout pour la jeunesse camerounaise en termes de formation aux métiers de charcutiers, de pâtissier-boulanger, de cuisinier, etc. »
Il pense également qu’au niveau de l’appareil commercial, la grande distribution permet une révision totale de la structure de production avec des possibilités plus accrues d’ouverture de plateformes de stockage et de répartition, d’amélioration du conditionnement des produits, d’élargissement du réseau des clients, de compétitivité et d’exten...