Agrotourisme : feu vert

Le secteur commence à être une niche d’opportunités dans la région du Littoral pour les opérateurs du voyage.

« En termes de potentiel agro-touristique, la région du Littoral se classe parmi les top destinations grâce à ses produits agricoles vivriers et fruitiers prisés, ses sols fertiles, la diversité des exploitations agricoles et l’attractivité de plusieurs produits d’exception comme le poivre de Penja. » Serge Patrick Coltars, auteur de ces propos, est un opérateur de tourisme. Il s’est véritablement lancé dans l’agrotourisme depuis 2019, même si son ambition a été ralentie quelques mois par la pandémie de Covid-19 en 2020. Et depuis janvier 2021, l’organisateur de voyages a vu la demande dans cette niche augmenter pour des déplacements aujourd’hui qui s’effectuent au moins une fois par mois. Par exemple, en cette mi-juillet 2022, M. Coltars a déjà fait deux périples pour le mois et une date est même déjà calée pour début août prochain, avec un groupe déjà prêt à partir. 
Destination prisée par les touristes et les excursionnistes (visiteurs dont le voyage n’inclut pas de nuit sur place, selon l’Organisation mondiale du tourisme), le Moungo avec entre autres son poivre, son horticulture ou encore son café de montagne. Une dernière culture qu’on trouve notamment dans les zones de Mbouroukou et Ekom. L’autre département du Littoral apprécié des visiteurs à côté du Moungo, c’est la Sanaga-Maritime. Les deux circonscriptions, grands bassins agricoles, partagent des attraits comme les grandes exploitations de palmiers à huile et d’hévéa qui permettent d’effectuer des randonnées et de comprendre le processus de transformation de ces spéculations agricoles. Parlant de transformation, les petites unités de transformation d’huile attirent, tout comme celles de transformation de banane-plantain ou de manioc. Le manio...

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