Culture au service du monde islamique : des filles musulmanes outillées

Attaquer les stéréotypes pour inverser la tendance. Tel est le fil conducteur d’un atelier sur l’insertion socioprofessionnelle des jeunes filles musulmanes, organisé vendredi dernier à la mairie de Yaoundé IV à Ekounou. L’activité a été organisée en marge du concept « Yaoundé, capitale culturelle du monde islamique », porté par le ministère des Arts et de la Culture (Minac) jusqu’en décembre 2022. « Il est question de former les jeunes filles et de leur montrer les couloirs d’insertion possibles », a indiqué Zakariaou Ibn Haman, point focal de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Isesco) au Minac.
Une vingtaine de jeunes filles et femmes âgées de 14 à 30 ans ont été sensibilisées sur leur place dans la société, notamment leur apport dans un contexte de décentralisation et de développement du pays. D’après Rosette Kimbang, représentante de la délégation départementale du ministère de la Décentralisation et du Développement local pour le Mfoundi, il faudrait adapter la formation aux attentes du marché de l’emploi, développer une politique qui vise l’embauche de la jeune fille dans les entreprises, mais également améliorer ses conditions de vie. Par ailleurs, la jeune fille devrait cultiver une forte motivation personnelle, identifier les domaines qui la passionnent, fixer des objectifs à visualiser au quotidien, avoir aussi une force de caractère pour ne pas reculer.
La vingtaine de femmes présentes à cette rencontre a été recensée au sein de la communauté musulmane de cette commune. Dr Oumar Erick-Achille Nko’o, point focal de la plateforme des imams de Yaoundé IV, souhaite que ces femmes apprennent la notion de leadership à partager à d’autres femme...