Dérives médiatiques : de nouvelles sanctions prononcées

Le Conseil national de la Communication a sanctionné certains journalistes et médias à l’occasion de sa 31e session ordinaire jeudi dernier.

17 plaintes étaient sur la table des membres du Conseil national de la Communication (CNC) le 28 juillet dernier à Yaoundé. A l’issue des assises de la 31e session extraordinaire de cette instance autonome de régulation du secteur de la communication sociale, de nouvelles sanctions provisoires suivies des avertissements sont tombés. Parmi les cas les plus saillants de régulation examinés, il y a celui relatif à l’affaire Koah Songo Gabriel, député à l’Assemblée nationale et président du Bureau de la section RDPC Lékié/Okola contre l’organe de presse « L’expression ». Le requérant s’insurge contre des accusations prétendument non fondées, lui imputant une tentative d’empoisonnement du maire de la commune d’Okola. Le CNC après avoir établi la responsabilité de l’organe en cause, a décidé de suspendre l’organe de presse « L’expression » et son directeur de publication respectivement pour une durée d’un mois et de deux mois. Même sort pour le journal « Le National » et son directeur de publication suspendus pour les mêmes motifs. 
La suspension de l’exercice du métier de journaliste et de directeur de publication de la station de radiodiffusion sonore dénommée « RIS Radio » pour une durée de trois mois a été également infligée à Sismondi Barlev Bitjocka. Cette sanction fait suite à la diffusion dans le programme intitulé « Editorial » du 7 juin 2022 sur les antennes de cette station de radio, d’une séquence révélant une conversation à caractère érotique entre un enseignant et son élève. Dans l’affaire Mbombog Mbog Matip Emmanuel contre la chaîne de radio « Royal FM », son directeur de publication et le journaliste René Francis Ngongang s...

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