CHRACERH : et l’histoire continue

La magie des techniques de procréation médicalement assistée mises en œuvre au sein du Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (Chracerh) a encore opéré hier à Yaoundé. Avec la sortie du premier bébé de sexe masculin des entrailles de sa mère par césarienne dans le bloc opératoire. Ses tonitruants vagissements, émis juste après sa naissance, ont aussitôt rassuré le personnel médical en service. Sur le pèse-bébé, le nouveau-né affiche 3kg 140. Presque une heure plus tard, le deuxième bébé, 2kg 870 et le dernier de la journée, pousse son premier cri, en présence de son géniteur qui a tenu à vivre ce « moment exceptionnel et magique ». Honneur a été laissé au père de famille ayant requis l’anonymat de couper le cordon ombilical de son bébé. Un moment de pur bonheur pour ce dernier. « C’est une journée très importante pour mon épouse et moi. Notre joie est immense. C’est mon premier garçon et mon septième enfant. Mais le premier pour mon épouse qui n’avait jamais donné naissance après 11 années de mariage. Je rends grâce à Dieu et je remercie le Pr. Kasia et ses collaborateurs de nous avoir soutenus jusqu’à ce jour mémorable », se réjouit-il.
Quelques jours plus tôt, des triplés, deux garçons et une fille sont venus au monde, eux aussi, par césarienne, au sein de l’institution hospitalière. Une autre victoire, contre la stérilité, que l’équipe médicale a engrangée, mais suffisamment inhabituelle pour être relevée par le Pr. Jean-Marie Kasia, gynécologue obstétricien, directeur général du Chracerh, qui n’a pas caché son appréhension. « C’est plus acceptable avec les jumeaux, une grossesse unique c’est encore mieux. Les grossesses de triplées sont très souvent émaillées de beaucoup de difficultés et de ...