Mali : plaidoyer pour une levée des sanctions

Un groupe de membres de gouvernement conduit par le ministre des Affaires étrangères, s’est rendu mardi au Togo pour défendre les avancées depuis le putsch d’août 2020.

Lors de la troisième réunion du Groupe de soutien à la transition (GST), tenue à Lomé, au Togo, mardi dernier, le ministre des Affaires étrangères malien, Abdoulaye Diop a plaidé en faveur de la levée des sanctions imposées par l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) après le putsch d’août 2020. Les autorités présentent des arguments fondés sur les progrès accomplis pour un retour à l’ordre constitutionnel.

Les deux institutions avaient suspendu le Mali une première fois immédiatement après la prise de pouvoir par la force, puis à nouveau, après la mise à l’écart en mai 2021 du Premier ministre, renforçant le contrôle du pouvoir par les militaires. Les tensions se sont atténuées quand ces derniers se sont engagés, sous pression, à organiser des élections en février 2024. La Cédéao avait alors levé les sanctions financières et commerciales infligées en janvier 2022. Mais la suspension du Mali des organisations africaines est restée en vigueur, de même que des sanctions individuelles prises par la Cédéao en fin 2021 contre quelque 150 membres des familles des putschistes. Des sanctions consulaires les contraignant à ne pas sortir du pays, pour quelle que raison que ce soit, étaient activées.

La Cédéao reconnaît une « normalisation progressive ». Le gouvernement du Mali demande la levée de ces mesures afin de favoriser une pleine coopération avec tous ses partenaires. « Les avancées indéniables réalisées par le gouvernement malien ainsi que son engagement et sa détermination à poursuivre cette dynamique positive plaident incontestablement pour un examen favorable de la requ...

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