La nouvelle du décès d’Etienne Tshisekedi, opposant historique congolais est tombée hier en soirée. Il avait été évacué à Bruxelles à bord d'un jet privé le 24 janvier dernier pour un « check-up médical ». Selon son fils Félix Tshisekedi, contacté par Jeune Afrique, « il est décédé à 17h 22 à Bruxelles à la clinique Sainte-Elisabeth ». Et d’ajouter : « Il souffrait d’une embolie pulmonaire ». Celui qui est rentré en République démocratique du Congo en juillet dernier suivait de près les accords de sortie de crise politique nés suite à un report de la présidentielle censée se tenir l’année dernière.
Selon Jeune Afrique, avant même la confirmation de son décès, des témoins ont rapporté un rassemblement spontané des « combattants », ces militants inconditionnels de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, parti de Tshisekedi), autour de sa résidence à Limete en République démocratique du Congo.
À la tête du Rassemblement, principal regroupement de l’opposition congolaise, Étienne Tshisekedi avait été désigné pour diriger le Conseil national de suivi de l’accord politique conclu le 31 décembre 2016 entre les différentes plateformes de l’opposition et la Majorité présidentielle (MP). Alors que tous ses partisans attendaient son installation à ce poste en vue d’une transition en fin 2017, la maladie qui le rongea...
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