Négociations de paix : des femmes au front

Organisés avec le soutien de la Fondation Friedrich Ebert, des simulations de pourparlers ont été lancées hier à Yaoundé, en présence du ministre Marie Thérèse Abena Ondoa, représentante du Premier ministre.

Mais où sont donc les femmes ? « Elles sont bel et bien présentes », répondent les concernées en chœur. Ajoutant qu’elles ont bien l’intention de faire entendre leur voix dans un contexte où elle se sentent lésées, alors qu’elles figurent parmi les principales victimes des guerres. Pour rappeler qu’elles existent et que leur avis compte, des associations de femmes organisent, depuis hier 19 septembre à Yaoundé, des simulations de négociations de paix. Des jeux de rôles qui couvrent toutes les formes de conflits qui ont cours en ce moment au Cameroun sous diverses formes : la lutte contre Boko Haram, la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, ou encore les conflits interethniques. Parmi les personnages interprétés par les participants, l’on a pu voir le secrétaire général des Nations unies, la directrice exécutive de l’Onu-Femmes, des représentants des bandes armées qui opèrent dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, des représentants des communautés, la société civile, la diaspora camerounaise, etc. L’évènement, organisé avec le soutien de la Fondation Friedrich Ebert, s’est ouvert en présence du ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie Thérèse Abena Ondoa, représentante du Premier ministre, chef du gouvernement.
Les assises de Yaoundé visent à réitérer aux belligérants que seul un dialogue sincère et inclusif fait taire les armes et éloigne le spectre de la haine entre les communautés. Il s’agit aussi de proposer des pistes dégagées pour créer des passerelles entre les différentes parties prenantes. Ces travaux visent s...

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