Cooperation: Cameroon, Belgium Regulate Migration

Henceforth, Cameroon and Belgium will better coordinate, regulate and ease migration flows between the two countries thanks to a protocol agreement on migration signed in Cameroon’s Ministry of External Relations in Yaounde on February 1, 2017.
The visiting Secretary of State in charge of Asylum and Migration in the Kingdom of Belgium, Theo Francken  who signed for his government stated the terms of reference of the agreement. Talking to the press after the signing ceremony, he said the agreement states the procedures on how to demand for visa, what happens with people who have overstayed their visas, people living in illegality, how to tackle fraud, cases of voluntary repatriation,  as well as the socio-economic integration of the migrants in their respective countries. Theo Francken said that Cameroon was Belgium’s important partner and Cameroonians residing in Belgium were greatly contributing to their economic development.
About 11,000 Cameroonians reside in Belgium and each year over 250 Cameroonians seek visas to go to Belgium, Theo Francken said. He disclosed that Cameroon has the second largest community in Belgium from Sub Saharan Africa after the Democratic Republic of Congo. He further disclosed that Cameroonians were well behaved testified by the fact that there is no Cameroonian in Belgian prisons.
Talking after signing the protocol agreement on behalf of the Cameroon government, the Minister Delegate at the Ministry of External Relations in charge of Relations with the Commonwealth, Chief Joseph Dion Ngute reiterated the fact that Belgium was Cameroon’s important partner in terms of business and education. Concerning the agreement, he said, “It is in our common interest to ensure that migration issues are well regulated and coordinated.” He said it will ease migration flows between the two countries and will enable, “people do things within the limits of the law.”  Dion Ngute during his address in the ceremony equally outlined a series of measures taken by the Cameroon government to offer youths socio-economic integration opportunities as a means of discouraging them from illegal migration.

 

Théo Francken: «Il est important de collaborer »

 Secrétaire d’Etat belge à l’Asile et aux Migrations

Quel est l’objet de votre visite au Cameroun ?

La communauté camerounaise est très importante pour la Belgique. C’est la deuxième communauté subsaharienne en Belgique avec 11000 habitants. Cela veut dire qu’il y a beaucoup de Camerounais en Belgique et c’est très important d’avoir de bonnes relations entre nos deux gouvernements et nos deux pays. Les Camerounais sont des hommes et des femmes qui travaillent dur. Ils contribuent à la croissance de notre économie, et c’est très important. Mais il y a des soucis en matière d’immigration dans toute l’Europe. L’Europe n’est pas stable pour l’instant. Vous savez, ce n’est pas évident avec la crise d’asile, les attaques terroristes, l’instabilité politique… De ce fait, c’est très important de collaborer en matière de migrations avec les pays africains. C’est la raison pour laquelle je suis ici. Premièrement, pour m’entretenir avec le ministre de l’Enseignement supérieur et les autres ministres sur l’augmentation des demandes de visas d’étudiants camerounais pour la Belgique. Et deuxièmement, pour signer un accord sur les migrations.
Nous allons d’abord axer notre action sur la campagne de prévention contre la fraude des documents en matière d’obtention de visas d’étudiants et de demande d’asile. Voyez-vous, 70% des documents présentés dans les services consulaires sont falsifiés. Y compris des références bancaires. C’est une forte préoccupation. Les Camerounais peuvent venir étudier en Belgique. Mais cela doit se faire dans un cadre légal. Ensuite, nous allons signer un accord avec le gouvernement camerounais pour améliorer la coopération entre nos deux pays notamment sur le retour volontaire ou obligatoire des migrants, si c’est nécessaire.

Combien y a-t-il de demandes de visas d’étudiants camerounais enregistrées dans les services consulaires belges ?

Ce nombre varie entre 250 et 300 par an. Ma visite s’inscrit aussi dans le cadre d’une campagne de prévention pour limiter les demandes d’asile. Le Cameroun est un pays stable, un pays sûr. Si d’aventure, des demandes d’asile sont fondées, ceux qui les ont présentées accèdent en Belgique aux avantages prévus par les statuts de protection internationale.

Qu’attendez-vous des Camerounais ?

Nous attendons que les demandes de visas des Camerounais soient correctes et légales. C’est aussi cela la richesse de nos relations bilatérales. Nous avons des Camerounais qui font de brillantes études en Belgique et qui reviennent ici et contribuent au développement du pays et donc à la richesse de relation bilatérale.

Quelle est l’orientation de la politique d’immigration belge ?

La politique belge d’immigration est très clai...

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