Filière bois : place à la transformation locale

En prélude à l’application de la décision d’interdiction d’exportation de grumes qui prendra effet le 1er janvier 2023, le Cameroun a initié plusieurs actions.

Dans le but de tirer grand profit de l’exploitation du bois dans les six pays de la zone CEMAC (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), les chefs d’Etat ont décidé d’interdire l’exportation des grumes en faveur d’une transformation locale. Suite à cette décision prise le 19 septembre 2021, les ministres en charge des Forêts, de l’Industrie et de l’Environnement des pays du Bassin du Congo ont exprimé de manière collégiale leur volonté d’interdire, dès le 1er janvier 2023, l’exportation du bois sous forme de grumes pour tous les pays de la zone CEMAC. Les ministres, tout en maintenant cette date, ont convenu de la nécessité d’une première phase qui consiste à s’accorder une période transitoire allant jusqu’au 31 décembre 2022. Ceci dans le but de procéder aux études préalables de maturation d’un certain nombre de projets devant faciliter l’application de cette décision.
Au niveau du Cameroun, plusieurs actions sont menées par le gouvernement afin de faciliter cette transition. A cet effet, l’Etat a mis en place le Marché intérieur du bois (MIB) pour promouvoir la consommation du bois d’origine locale. Ce marché, virtuel et/ou physique permettant toutes transactions commerciales du bois entre les producteurs, les consommateurs et les autres intervenants, s’articulera autour de trois axes stratégiques : approvisionnement en bois légal, aménagement des sites physiques pour ledit marché et opérationnalisation de l’application virtuelle. A ce titre, 14 sites physiques ont déjà été créés, soit 10 dans la région de l’Est et quatre dans la région du Centre.
Par ailleurs, le Premier ministre, chef du gouvernement, a également, à tr...

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