Violences en milieu scolaire: Faut-il exclure les élèves ?
- Par Lucien BODO
- 26 sept. 2022 12:53
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Si cette solution est préconisée par certains observateurs qui y voient un moyen d’en finir efficacement avec ce problème, beaucoup la considèrent plutôt comme un abandon de l’école face à ses responsabilités.
Voici une équation que la communauté éducative éprouve de sérieuses difficultés à résoudre. Malgré les stratégies, le foisonnement des idées et propositions, ainsi que diverses mesures prises çà et là, les violences en milieu scolaire font de la résistance. Et l’actualité des dernières semaines fait penser que les choses vont en s’aggravant, comme si on était pris dans une boucle sans fin. Les cas recensés mettent en scène des affrontements aussi bien entre élèves qu’entre élèves et enseignants, avec parfois au bout, un mort dans le temple du savoir. Certains établissements du secondaire trainent ainsi désormais une triste réputation pour avoir été le théâtre de ce type de spectacles. L’une des solutions préconisées par certains pour venir à bout de ce mal est de le soigner à la racine. Autrement dit, agir immédiatement dès les premiers signaux d’alerte, en excluant systématiquement de l’établissement tout élève qui montre un intérêt particulier pour la violence.
Ces signaux peuvent prendre la forme d’une propension à la bagarre, à la violence verbale, à la consommation de stupéfiants ou d’alcool dans l’enceinte de l’établissement, à la présence d’outils dangereux et prohibés tels que les armes blanches, ou des trafics en tout genre. Pour lui conférer un fondement juridique, l’exclusion définitive en pareilles circonstances passerait par une modification des règlements intérieurs, jugés trop souples et permissifs par certains. Une exclusion définitive systématique en amont éviterait, ou réduirait tout au moins, d’après eux, cette propension à la violence chez beaucoup d’élèves. Une opinion contraire estime, quant à elle, qu’une telle démarche serait contreproductive. Ceci, dans la mesure où elle va à l’encontre d’un droit fondamental de l’enfant qui est celui de l’éducation. Par ail...
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