Propriété foncière: La mauvaise condition féminine

Les procédures d’obtention d’un titre étaient au menu d’un atelier organisé depuis hier à Douala par le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille.

S eulement 1,6% de femmes possèdent un titre de propriété foncière à leur nom au Cameroun. L’information a été partagée hier, 27 septembre 2022, à Douala par Nathalie Nguemba, inspecteur général du ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), à l’occasion de l’ouverture d’un atelier de renforcement des capacités des femmes entrepreneures en matière de propriété intellectuelle, d’obtention du titre foncier et d’application des normes. Une session de trois jours qui se déroule à la salle de conférences de la délégation régionale du Minproff pour le Littoral.

L’Ig, accompagnée du directeur de la Promotion économique de la femme au Minproff, Isabelle Lafortune Makota, et de Gisèle Caroline Ekoh, délégué régional du département ministériel, est revenue sur l’importance de cette formation à plusieurs volets : « Nous sommes là pour encourager les femmes à harmoniser leurs activités et surtout à garder la cohésion au sein de leurs familles. » Ainsi, Nathalie Nguemba a insisté sur la nécessité de l’employabilité des femmes entrepreneures, de les outiller afin que leurs activités soient rentables et bien valorisées, et sur le rôle de la terre dans la promotion de ces activités économiques. « Les femmes gagneraient à en savoir davantage sur les procédures d’obtention d’un titre foncier car elles contribuent à la mise en valeur des terres familiales », explique-t-elle. Mais, comme le souligne Mme l’inspecteur général : « Le poids des traditions et certaines pratiques culturelles néfastes font qu’on considère que la femme n’a pas droit à la terre. Pourtant, aucun texte n’interdit à la femme de prétendre à un titre foncier.» Un constat renforcé par Elise Dibobe, leader d’association et participante ...

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