Routes du Septentrion: Des entreprises sanctionnées

Des mises en demeure servies hier par le ministre des Travaux publics, au terme de la 3e revue annuelle des infrastructures.

C’est à un véritable examen au fond de chacun des projets routiers en cours dans les régions de l’Adamaoua, de l’Extrême-nord et du Nord que s’est livré hier le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi. C’était dans le cadre de la troisième revue annuelle des projets d’infrastructures routières à laquelle prenaient part ses principaux collaborateurs ainsi que les responsables d’entreprises en charge de l’exécution des projets. L’approche adoptée par le Mintp a consisté à passer au peigne fin les contraintes rencontrées dans les divers chantiers et de formuler les solutions pour les résorber.

Adamaoua

La première halte a porté sur les projets exécutés dans la région de l’Adamaoua. Il s’agit de l’entretien d’urgence de la route nationale n°1 (lots 1,2 et 3), la construction de la route Ngaoundéré-Paro, le bitumage de la section Banyo-Mayo Darlé-carrefour Mwoumbam. Relativement à la route Ngaoundéré-Paro (69km), les travaux affichent un taux d’exécution de seulement 24%, en raison d’une faible mobilisation des personnels sur le terrain, ce qui a un effet sur le rendement. A ce propos, l’entreprise China State Construction Engineering Corporation a été sommée de produire son projet d’exécution dans un délai de 10 jours. Ce qui permettrait d’avoir une meilleure visibilité sur les travaux à réaliser et d’avancer dans les travaux de chaussée.

Extrême-Nord

Ici, la construction du pont de Limani et du pont sur le Logone, tout comme la reconstruction du pont Palar sur le Mayo Kalliao, entre autres, ont été abordés. Pour le cas spécifique du pont Palar, les contraintes relevées sont la mobilisation de la centrale à béton, la faible mobilisation du personnel car jusqu’ici, seuls cinq personnels sur 14 sont disponibles sur le terrain. Le Mintp a aussi mentionné son inquiétude sur le rythme d’évolution des travaux qui n’est pas rassurant. Aussi a-t-il instruit de tout mettre en œuvre pour mobiliser le personnel nécessaire.

La route Mora-Dabanga-Kousseri (205 km), jadis bitumée, est pratiquement redevenue en terre suite à la crise sécuritaire qui a causé la suspension des travaux de réfection entrepris. Pour corriger ces insuffisances, six entreprises ont été mobilisées pour conduire chacune des travaux sur un lot. Les trois premiers lots d’un linéaire d’environ 103 km ont été réceptionnés en juin dernier et sont « relativement circulables ». Les trois autres lots qui relient la localité de Salé à Kousseri ont connu des fortunes diverses. L’entreprise n’ayant pas exécuté les travaux selon le cahier de charges prévu. Le point critique de Tchakamari a été traité et le trafic est désormais fluide, a fait savoir le directeur général des travaux d’infrastructures...

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