Contraception et avortement : les lois face aux réalités

Un colloque s’est tenu récemment à Yaoundé dans la perspective d’arrondir les angles sur des cas de viol et d’inceste.

Environ 36 Camerounaises sur 1000 âgées de 14 à 44 ans subissent un avortement chaque année. Et la plupart de ces avortements pratiqués le sont dans des lieux non-autorisés et par un personnel non-qualifié. Ce qui implique de nombreux risques de complications pouvant mettre la vie des femmes en danger et épuiser leurs ressources. Les experts en santé qui publient ces chiffres estiment également que, plus de 46 000 Camerounaises ont besoin  de soins après avortement chaque année. Pourtant, la contraception est l’un des moyens les plus  sûrs pour lutter contre les avortements, mais il se trouve que, d’après le Pr. Mbu Robinson, directeur de la santé familiale au ministère de la Santé publique (Minsanté), que 18% de femmes au Cameroun n’ont pas accès aux techniques modernes de contraception.
C’est pour interpeller les uns et les autres sur les dangers des avortements clandestins en matière de droit qu’un colloque s’est tenu le 26 janvier 2017 à Yaoundé sur le thème : «La contraception et l’avortement ; Défis juridiques et opérationnels à l’ère du numérique»,. Organisé par l&rsqu...

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