Transformation de l’éducation : ce que veulent les enseignants

Un chapelet de besoins et de doléances égrené hier au Palais des sports de Yaoundé, lors de la cérémonie de la 28e Journée mondiale.

Protection et sécurisation des enseignants, formation initiale et continue de qualité, amélioration de leurs conditions d’exercice de la profession, etc. A ces doléances, s’ajoutent les besoins, aux rangs desquels, l’humanisation du paiement des frais de vacation, la résolution du problème de l’APE afin de stabiliser les salaires des enseignants, la mise à disposition de moyens logistiques (véhicules de fonction, ordinateurs portables) pouvant permettre la facilitation de la supervision pédagogique etc. Tel est le message passé hier par les enseignants aux ministres de l’Education de base et des Enseignements secondaires. A l’occasion de la 28e Journée mondiale des enseignants, ces derniers à l’honneur, ont bien voulu questionner la thématique choisie par l’Unesco pour cette journée. 
Au cours d’une leçon inaugurale donnée par Evang Assembe, en l’éducation en situation d’urgence au ministère de l’Education de base (Minedub) il a été dit que le thème de cette édition invite à relever plusieurs défis. Ainsi, « La transformation de l’éducation commence avec les enseignants » interpelle ces derniers à plus d’un titre. Selon Evang Assembe, il est question de relever le défi de l’apprentissage de qualité, des ressources humaines, de l’adaptation au numérique, entre autres. Ces défis, selon l’expert, sont impossibles à relever pour le moment. « Ce n’est possible que lorsque le financement de l’éducation est adéquat et que les politiques reconnaissent et soutiennent la profession enseignante pour améliorer son statut et ses conditions de travail. Le système éducatif camerounais connaît une pénurie d’enseignants qui ne nous permet pas de garantir un réseau élève-enseignant, qui soit de nature à faciliter les affinités d’enseignements », a-t-il relevé. En résumé, pour parler de transformation de l’éducation, il faut des investissements dans l’apprentissage du numérique, une focalisation sur les populations « marginalisées », l’offre du contenu numérique gratuit et de haute qualité, etc.
Conscient de tous ces problèmes, le ministre de l’Education de base, Laurent Serge Etoundi Ngoa a répondu que ces questions se résolvent au cas par cas. Bien plus, il a rele...

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