Publicité : le recadrage qui s’impose

L’appel au respect de l’éthique lancé hier à Yaoundé par le ministre de la Communication, président du Conseil national de la publicité, à l’ouverture de la première session ordinaire, exercice 2022, de cette instance.

Ce n’était pas une session comme les autres. A l’entame des travaux, le ministre de la Communication (Mincom), René Emmanuel Sadi, président du Conseil national de la Publicité a déclaré que ces assises revêtaient un caractère particulier.  Face aux représentants des ministères de la Santé publique, du Commerce, des Affaires sociales, des Arts et de la Culture, des Finances, de l’Administration territoriale, des régisseurs, des agences conseils et des annonceurs etc,  il a indiqué que le secteur de la publicité avait été marqué ces derniers mois, par une actualité qui interpelle le Conseil national. Notamment, les nombreuses polémiques nées des activités de publicité sur les produits cosmétiques « décapants ». Et les questionnements sur la fiscalité relative à l’activité publicitaire. « Les incompréhensions et les divergences dans les interprétations des textes contribuent à radicaliser les positions des uns et des autres et transforment progressivement ces situations en conflits sociaux larvés », a affirmé le ministre. 
Au menu des assises d’hier à la salle de conférences du bâtiment principal du Mincom, plusieurs exposés. Un sur « Le processus d’obtention d’agrément permettant la commercialisation et la promotion des produits cosmétiques », un autre sur « L’état de la législation en matière de fiscalité sur l’activité publicitaire » et un troisième sur « Les actions mises en œuvre au cours du semestre par le Mincom, dans le cadre du contrôle publicitaire : résultats et perspectives. » Le niveau d’application des résolutions issues des sessions précédentes a également été fait. Ces résolutions tournaient autour de la signature des campagnes publicitaires et de l&r...

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