Ce sacrifice qui nous parle…

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Dans une ambiance particulièrement lourde de tristesse vendredi dernier en la Cour d’honneur de la brigade du Quartier général à Yaoundé, le président de la République, chef des forces armées, a eu ces mots à la fois pathétiques et d’une résonance exceptionnelle en termes de mobilisation civique et d’engagement patriotique pour la patrie : « le sang de ces braves soldats, tombés sur le champ d’honneur, sur la route du devoir, ce sang nous parle… ». D’autant que ces modèles d’honneur et de fidélité envers le drapeau  national ne sont pas seulement morts en défendant l’intégrité territoriale de la patrie, mais ils ont aussi sacrifié leur vie pour préserver la nôtre. Ainsi que la liberté qui va avec.
On ne le sait désormais que trop bien : les méthodes et l’action de la secte terroriste Boko Haram reposent sur une négation des valeurs humanistes qui fondent une société fraternelle faite de tolérance, de paix et d’acceptation de l’autre. Avec ses choix, ses opinions et convictions. Il en résulte que les adeptes de cette  nébuleuse obscurantiste sèment la violence, la mort et la peur à la pelle, contre de paisibles citoyens qui n’aspirent légitimement qu’à vivre tout simplement. En vaquant  librement à leurs activités dans une quête de prospérité et de mieux-être. Que d’innocentes victimes ont été arrachées à la vie à ce jour dans la partie septentrionale de notre pays du fait des exactions et atrocités menées par une poignée d’exaltés, de fous de Dieu !
D’autres, certainement plus « chanceux » mais fortement traumatisés, ont été contraints à l’errance, à l’exil. Ceux-là doivent leur salut au courage, à l’ardeur au combat d’hommes et de femmes déterminés, dont certains en sont venus à servir leur patrie jusqu’au sacrifice suprême. Comme ce fut le cas du général Kodji et de ses compagnons d’infortune en ce funeste 22 janvier dernier d...

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