Education islamique : impératif de mise à jour

La Commission nationale pour l’Unesco organise depuis hier à Yaoundé, un atelier national de modernisation des méthodes d’enseignement.

Des écoles coraniques traditionnelles continuent d’accueillir des écoliers chaque année. Ici, la problématique de mendicité des tout-petits et le châtiment corporel sont déplorés, tandis que la qualité des ressources humaines et infrastructurelles laisse à désirer. Pourtant, le gouvernement s’est engagé depuis quelques années à offrir à tous les enfants, un accès à une éducation de base de qualité. C’est conformément à ce quatrième Objectif de Développement Durable (ODD) que se tient depuis hier à Yaoundé, un atelier national de modernisation des méthodes d’enseignement de l’éducation islamique. Organisée dans le cadre des activités de la célébration de « Yaoundé, capitale de la culture du monde islamique pour l’année 2022 », cette activité réunit une trentaine d’enseignants dans les locaux de la Commission nationale pour l’Unesco (CNU) à Yaoundé. La cérémonie d’ouverture a été présidée hier par Astadjam Saoudi, directeur des spectacles et des industries créatives au ministère des Arts et de la Culture.
Du 29 novembre au 02 décembre prochain, le CNU, en partenariat avec l’Organisation du Monde islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (Icesco), évalue le processus d’apprentissage islamique, afin d’en dégager les pratiques d’enseignement efficaces, susceptibles de conduire au développement de la communauté. A cet effet, les experts entretiennent les participants sur les fonctions et théories de l’apprentissage contemporain dans la préparation des leçons, du coran et la biographie des prophètes. L’éducation islamique entre l’enseignement par objectif et l’approche par compétences est également abordée. Les participants sont en outre édifiés sur les ressources pédago...

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