Lutte contre la corruption : il faut monter d’un cran

L’évaluation des actions menées et l’adoption des grandes lignes de stratégie nationale contre le fléau en 2023 ont faites au cours d’un atelier tenu à Ebolowa du 23 au 25 novembre.

Des recommandations fortes ont été faites aux responsables des cellules de lutte contre la corruption, constituées au sein des administrations publiques, parapubliques et privées, pour un meilleur redéploiement de la lutte contre le fléau au Cameroun. C’était, les 23, 24 et 25 novembre derniers, à Ebolowa, au cours d’un atelier d’évaluation des activités desdites cellules en 2022 et l’élaboration d’un plan d’action en 2023. Présidant l’ouverture des travaux, le gouverneur de la région du Sud s’est montré convaincu que les travaux d’Ebolowa ouvrent une ère nouvelle dans la lutte contre la corruption en vue de la réalisation de la vision d’émergence du Cameroun à l’horizon 2035. Pour Félix Nguélé Nguélé, le Cameroun est suffisamment armé, au regard de son cadre législatif renforcé ces dernières années, pour tordre le cou à cette tare sociale qui sape les efforts de développement.
Prenant la parole, après le mot de bienvenue de Daniel Edjo’o, maire de la ville d’Ebolowa, le président de la Commission nationale anti-corruption (Conac) a, tout de suite, stigmatisé la démobilisation qui semble gagner les cellules de lutte contre la corruption. Dieudonné Massi Gams a affirmé, pour le déplorer, que cet état des choses se traduit par « la baisse du nombre des initiatives à résultats rapides » et la réduction des « contributions des administrations à l’élaboration des rapports sur l’état de la lutte contre la corruption au Cameroun ».
Pour un retour rapide aux bonnes pratiques et au respect des normes en vigueur, Dieudonné Massi Gams a réaffirmé que la Conac va, à nouveau, saisir les chefs des départements ministériels, les directeurs généraux et les directe...

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