Affluence : la guerre des chiffres

Les nombres de spectateurs dans les stades dévoilés lors des matchs sont remis en cause par certains médias. Malgré des gradins souvent pleins.


Difficile de comprendre la polémique. Depuis le début du tournoi, de nombreux médias occidentaux remettent en cause la véracité des chiffres indiquant l’affluence dans les stades affichés vers la fin de chaque rencontre. Par exemple, à la cérémonie d’ouverture à Al Bayt, le speaker annonçait près de 67 000 spectateurs dans un stade qui devrait en recevoir 60 000. Pour le match Sénégal-Pays-Bas, la jauge évaluait les supporters à plus de 41 000 dans une infrastructure de 40 000 places. Le départ des supporters qataris du stade avant la fin du match contre l’Equateur constitue aussi visiblement une preuve pour les défenseurs de cette thèse. La FIFA a dû réagir dans un communiqué pour expliquer que la capacité des stades peut être augmentée en fonction de la demande. Ces chiffres incluent également les invités spéciaux et les médias dans leur ensemble. Une explication qui ne convainc pas tout le monde. Mais le fait est que les matchs attirent, même si c’est plus vrai pour certaines rencontres que pour d’autres. Et ce, malgré le manque de culture de football des Qataris, décrié par certains médias.
Pour les deux matchs de la Tunisie, les gradins étaient pourtant pleins, à majorité avec des supporters des Aigles de Carthage qui bénéficient d’une forte communauté localement, appuyée par des milliers de compatriotes qui ont fait le déplacement. « Nous sommes dans les stades, nous voyons qu’il y a du monde, de l’ambiance et pour nous c’est déjà une réussite », lançait un supporter marocain après la victoire contre la Belgique. Les matchs du Brésil constituent également une attraction ici, avec une forte fan base asiatique. D’ailleurs, la victoire de la Seleçao face à la Serbie (2-0) constitue le record d’affluence jusqu’ici. On parle de...

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