Jeunesse et sexualité : on en parle

Drogue, prostitution, violence sont, depuis un certain temps, les maux qui minent la jeunesse camerounaise. Les victimes de ces fléaux sont des jeunes dont la moyenne d’âge est de 19 ans. Avortements clandestins, grossesses précoces, manipulation des armes blanches ou à feu : les cas sont légion. Aussi la situation préoccupe-t-elle alors la Cameroon national association for family welfare (CAMNAFAW), membre de la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF). L’organisation qui a une expérience de la gestion et de la mise en œuvre de programmes et projets dans le domaine de la santé, des droits sexuels et reproductifs lance un projet baptisé « Ado avance ensemble ». Ce projet financé par l’Union européenne, vient, selon son coordonnateur, Guy Martial Mendo Ze, appuyer le plan stratégique du ministère de la Santé publique sur les adolescents et jeunes.
Depuis deux jours, les membres de la CAMNAFAW sont réunis à Kribi dans le cadre d’un atelier leur permettant de planifier les activités et de partager les outils et les procédures nécessaires à leur mise en œuvre pour protéger les jeunes de la dépravation sexuelle et des autres maux les détruisant. Au Cameroun, d’après l’organisation, les femmes et les hommes commencent leur activité sexuelle à des âges relativement jeunes. Il faut donc trouver des voies et moyens pour éviter les dérives. Ainsi, dans quelques jours, des équipes de la CAMNAFAW vont sillonner les villes et les villages des régions du Centre, du Littoral, du Nord-Ouest et du Sud. Des campagnes de sensibil...