Lutte contre les épidémies : la stratégie évaluée à Yaoundé

Un exercice de simulation organisé hier au Centre de coordination des opérations d’urgences de santé publique sous la houlette du ministère de la Santé publique.

Au Centre de coordination des opérations des urgences de santé publique (CCOUSP), il n’y a pas de place pour le tâtonnement en cas d’épidémie. Le Cameroun doit être prêt en tout en tout en temps. C’est sans aucun doute pour cette raison et bien d’autres qu’hier, un exercice de simulation piloté par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) y a été organisé pour évaluer la capacité de riposte du Cameroun, en cas de survenue d’un cas d’Ebola. Le pays a déjà fait face avec brio à certaines menaces du genre, mais jamais à une épidémie de fièvre hémorragique. Sans toutefois souhaiter que le Cameroun soit atteint par cette redoutable maladie, les participants ont travaillé comme si un cas avait été notifié.
Et pour cette activité placée sous le patronage du ministre de la Santé publique, toutes les parties prenantes à la gestion des urgences de santé publique étaient présentes. Il y avait ainsi aux côtés des équipes du Minsanté, celles du ministère des Forêts et de la Faune, de l’Administration territoriale, de la Communication, de la Défense etc. Comme le dira un responsable de l’OMS, « chaque année en Afrique, nous enregistrons plus de 100 cas d’urgence de santé publique. Avant d’aller en guerre, nous devons bien nous préparer. Donc l’avantage d’un tel exercice est qu’il nous permet de savoir si nous sommes prêts. Si nous avons les capacités, les moyens et les ressources pour le diagnostic, la prise en charge des patients. Car ce n’est pas en pleine épidémie qu’on doit se mettre à réfléchir sur ce qu’il y a lieu de faire &r...

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