Approvisionnement : affaires étrangères

Le Cameroun ne dispose pas encore d’une offre solide en matière de fabrication d’emballages. C’est ainsi que chez les fabricants, c’est le système « D », qui prime. Bouche à oreille, vente en ligne et ventes privées à domicile, constituent les principaux canaux par lesquels les industriels se ravitaillent. Seulement, les quantités disponibles ne suffisent pas à satisfaire la demande de plus en plus forte. « Le Cameroun ne dispose pas d'unités de production d’emballages. Si oui, il y a la Socaver spécialisée dans les emballages de boissons. Les grandes usines commandent une partie à l'extérieur et disposent de machines de production des emballages de leur production uniquement en usine. Sur le plan local, il n’y a pas de boutiques spécialisées en vente d’emballages. Juste de petites offres en emballages à base de plastique et peu variés », explique Christelle Messelle, une promotrice de produits cosmétiques. En effet, les conditionnements sollicités varient en fonction des secteurs d’activités. De manière générale, on distingue les sachets en plastique, le papier kraft, le carton, le verre, le plastique. 
Afin de se ravitailler en quantité et suivant la qualité recherchée, les agroindustriels et autres fabricants se tournent davantage vers l’Asie, l’Europe et les Etats-Unis, principaux fournisseurs. Notamment des pays comme la France, l’Italie, la Turquie et la Chine. Les prix varient en fonction du type d’emballage et de l’identité du fournisseur. Par exemple le papier kraft va de 5000 F à 10000 F par lot. Les bouteilles et boîtes en plastique en format ordinaire ne sont pas très chères. Elles sont plus et présentes sur le territoire camerounais et peuvent aller de 125 F à 400 F l'unité. Les emballages en verre sont un peu plus chers. Ils sont vendus à partir de 250 F et peuvent coûter jusqu'à 1...