Commissaire d’exposition : des acteurs formés à Souza

A la faveur d’une master class organisée par la Banque mondiale au profit de Camerounais outillés pour l’international.

« L’industrie créative aux Etats-Unis est deux fois plus large que l’agriculture. Au Nigeria voisin, Nollywood représente à peu près 400 milliards de dollars de revenus, ce qui correspond à environ dix fois le Pib du Cameroun. » Propos tenus ce dimanche 11 décembre à Souza par le directeur des Opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, la Rca et le Congo. M. Abdoulaye Seck s’exprimait ainsi dans le cadre d’une formation, une master class, organisée par son institution au profit de jeunes camerounais. Conduite au sein de l’espace « La Fabrique » de la fondation MAM, la formation, étalée du 10 au 13 décembre, vise à faire de  la dizaine d’apprenants impliqués des commissaires d’exposition de calibre international.
Pour la Banque mondiale, soutenir l’art de cette autre manière est une façon efficace d’atteindre certains de ses objectifs prioritaires : faire en sorte que la pauvreté extrême soit éradiquée, et que la prospérité soit partagée. En raison du « potentiel extraordinaire » de l’industrie culturelle en matière de création d’emplois, de génération de revenus, etc. « Cela fait une douzaine d’années que la Banque mondiale s’est inscrite dans ce chantier important qu’est le soutien à l’art au Cameroun », va rappeler le directeur des Opérations.
Dirigée par Simon Njami, écrivain, critique d’art et commissaire d’exposition de renommée internationale, la master class de Souza a permis de renforcer les acquis des participants, de les outiller en matière de promotion de l’art et d’organisation de rencontres culturelles. Il était plus précisément question, selon le formateur, de « leur donner les moyens à la foi...

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