Violences aux femmes et aux filles : les leaders traditionnels à la rescousse

Un forum régional, mercredi dernier à Douala, a donné l’occasion d’évoquer le sujet.

Le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Marie Thérèse Abena Ondoa, a présidé mercredi dernier à Douala le forum régional des leaders traditionnels comme acteurs de changement pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles. A ses côtés, le Sg des services du gouverneur du Littoral, Aboubakary Haman Tchiouto et Florence Raes, directrice régionale d’Onu-Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Les participants viennent de plusieurs pays d’Afrique : Liberia, Côte d’Ivoire, Mali, Niger Nigeria, RCA, RDC, Sénégal, Sierra-Léone, Tchad, Togo et Cameroun. Ladite cérémonie se situe dans le cadre du prolongement des activités de la campagne mondiale « 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles », étalée du 27 novembre au 10 décembre de chaque année.
Pour le ministre, la tenue de ce forum vient rappeler que la lutte contre les violences basées sur le genre est un combat de tous les jours, qui vise l’amélioration de la condition de la femme. A cette occasion la ministre a remercié le système des Nations unies en général et Onu-Femmes en particulier, pour son soutien constant au gouvernement et spécialement pour l’organisation de ce forum.
Les violences contre les femmes sont les plus répandues, s’agissant des droits humains, dans le monde. Selon les données d’Onu-Femmes, une femme sur trois a été victime de violences physiques, sexuelles et psychologiques, au cours de leur vie. En Afrique, le pourcentage des cas signalés est particulièrement élevé : près de la moitié des filles font état d’une violence subie. Evidemment, il y a la loi du silence. Au niveau de la sous-région, les données sur la préval...

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