Média : le journaliste face à la pression

Le sujet était au centre de la quatrième édition des Journées citoyennes de la presse hier à Yaoundé.

Le journaliste peut-il résister aux diverses pressions (politiques, économiques, etc.) auxquelles il est confronté dans l’exercice de son métier ? La problématique était au cœur de la quatrième édition des Journées citoyennes de la presse hier à Yaoundé. Evènement organisé par l’Association Médias, Médiations et Citoyenneté (2MC), dont Valentin Siméon Zinga est le président. Sur le thème « Journalisme (s) sous pression », un ténor de la profession invité à analyser la thématique. C’est en présence d’autres grandes figures et étudiants en journalisme, que Charles Ndongo, directeur général de la Cameroon Radio Television (CRTV) a délivré sa leçon inaugurale. S’il est vrai que les dérives qu’engendrent les pressions ternissent et dénaturent le métier de journaliste, l’analyse du patron de la CRTV est claire : « Si tu veux être respecté, tu dois inspirer le respect et si ce n’est pas le cas, tu ne seras jamais considéré comme un bon journaliste. L’autre exigence majeure est, de travailler tous les jours pour être un bon journaliste », a-t-il martelé. 
Prenant l’exemple d’un journaliste de renom en la personne d’Alain Bélibi, qui a exercé la profession pendant 43 ans à la CRTV, Charles Ndongo a relevé que ce dernier tout au long de sa carrière n’a jamais eu de problème lié à la pression. La raison ? Tout simplement parce qu’il a su faire son travail et a toujours inspiré le respect. « En tant que journaliste, si vous savez inspirer le respect, vous rencontrerez les problèmes bien sûr, mais à vrai dire, tout le monde va vous tirer le chapeau. Même celui qui veut faire pression sur vous aura du mal, connaissant votre rigueur », a expliqué le directeur général de la CRTV.
Pour Valentin Sim&eacut...

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