Affaires foncières : des conservateurs formation

Une session de recyclage de trois jours, s’est achevée vendredi dernier à Douala.

Quels sont les actes à inscrire dans l’exercice du droit de propriété ? Comment s’opère la mutation d’un titre foncier ? Quid des privilèges et hypothèques à inscrire dans le livre foncier ou des décisions de justice soumises à l’accord préalable du ministre avant leur exécution ? Ces questions et bien d’autres étaient au cœur d’une formation de trois jours (du mercredi 14 au vendredi 16 décembre 2022) destinée aux conservateurs fonciers du Littoral, mais aussi de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest – réunis à l’hôtel Lewat de Douala pour la circonstance.
Un renforcement de capacités initié par la hiérarchie du ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf), et devant déboucher sur une amélioration du service rendu aux usagers.
« L’accès à la terre est à la fois un enjeu social et économique. Et vu qu’on assiste, d’une part, à la recrudescence des litiges fonciers, et, d’autre part, à des annulations de titres fonciers, il est de bon ton que la haute hiérarchie instruise un tel séminaire », a confié Joseph-Bernard Mboke, conservateur foncier du Noun. Ces maillons importants de la chaîne foncière doivent donc être le mieux outillés possible, afin de garantir au maximum les droits des usagers.
Entre autres sujets évoqués, la nécessité de la réforme foncière, le dispositif actuel comprenant, de l’avis même d’...

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