Contrôle des finances publiques : l’Afrique francophone prépare 2023

Le Conseil régional de formation des institutions supérieures de contrôle des finances publiques de l’Afrique francophone sub-saharienne (Crefiaf) a fait du renforcement des capacités des pays membres, son cheval de bataille. Dans cette aventure, il y a en filigrane, l’idée de leur permettre de mieux remplir les missions qui leur sont dévolues. C’est dans ce sens que s’est ouvert, hier 20 décembre, la 21e réunion statutaire du Comité régional de renforcement institutionnel (CRRI). Un organe spécialisé du Crefiaf dédié aux questions de recyclage des compétences et de mise à jour des connaissances en faveur des Institutions supérieures de contrôle (ISC). Les travaux qui s’achèvent ce jour sont présidés par le ministre délégué à la présidence chargé du Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe), Mbah Acha Rose Fomundam. Ils connaissent la participation de plusieurs membres du CRRI et du Crefiaf : Burundi, Cameroun, Côte-d’Ivoire, Mali, Tchad, Guinée, Burkina-Faso, Gabon, Mali, Djibouti, République démocratique du Congo (RDC), etc. Cette réunion « est un rendez-vous annuel. Nous nous retrouvons chaque année pour évaluer le chemin parcouru, discuter des problèmes auxquels fait face notre communauté et prendre les mesures qui s’imposent pour pouvoir avancer dans la bonne direction. Il est attendu de nous le renforcement des capacités professionnelles et techniques de nos institutions. Après ces assises, il y aura des décisions pour qu’elles puissent mieux fonctionner », a expliqué Mbah Acha Rose Fomundam. 
D’après le Consupe, les résultats obtenus ces dernières années sont la preuve que l’action du CRRI portent des fruits. Les institutions supérieures de contrôle francophones sont en effet plus fortes aux plans technique, professio...