Jean Gaston Andang : la nation reconnaissante

Samedi à Nsélang dans la région du Sud, le tout premier reporter photographe de Cameroon Tribune a été élevé au grade d’Officier de l’ordre de la valeur, par le préfet de la Mvila, représentant du chef de l’Etat.

Tonnerre d’applaudissements samedi dernier à Nsélang par Mengong dans la région du Sud, lorsqu’aux environs de 12h30, Sylyac Marie Mvogo, préfet de la Mvila, est annoncé pour la remise de la distinction honorifique décidée par le chef de l’Etat. Le représentant personnel du président de la République à ces obsèques poursuit le cérémonial sous les youyous des femmes et les acclamations des dizaines de personnes qui ont fait le déplacement. Jean Gaston Andang, tout premier reporter photographe de Cameroon Tribune, devenu le photographe du chef de l’Etat est élevé au grade d’Officier de l’ordre de la valeur, à titre posthume. C’est l’avant-dernier acte de celui qui a immortalisé des moments forts de la vie privée comme publique du président Paul Biya, à partir de la passation de service entre les deux chefs d’Etat en 1982.
Décédé le 17 novembre dernier des suites de maladie, le patriarche Jean Gaston Andang rejoint ses ancêtres à l’issue d’une cérémonie riche en émotions et qui a rassemblé dans son village, des autorités administratives, traditionnelles, religieuses ainsi que de nombreux amis et connaissances. Pendant l’office religieux, le révérend pasteur Thomas Bayiha de l’Eglise presbytérienne camerounaise, a invité les uns et les autres à se tourner vers le Tout-puissant en toute circonstance. Viendront ensuite de nombreux témoignages. « Il était un grand homme et il préconisait l’union et le développement », dira Henri Martin Mengue Obounou, chef du village Nsélang. Aimé Francis Amougou, chef d’Agence régionale de la Société de Presse et d’Editions du Cameroun (SOPECAM) pour le Sud, ajoutera au nom du Directeur général, Marie Claire Nnana empêchée, que le défunt était un « professionnel dévoué, enjoué, toujours enclin à la blague. Son ombre planera encore longtemps dans les couloirs de la rédaction de Cameroon Tribune. La SOPECAM a perdu un maître, une bibliothèque, une référence dans l’art de la photographie. » Au cours d’un reportage, raconte Aimé Francis Amougou, Jean Gasto...

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