« Le congrès nous a permis de revisiter nos textes »

Cabral Libii, président national du Parti camerounais pour la Réconciliation nationale.

Votre parti, le PCRN a tenu du 16 au 18 décembre derniers à Ngaoundéré, un congrès extraordinaire. Quel bilan pouvez-vous en faire ?
Le bilan est largement positif, au double plan de la mobilisation et de la participation des camarades. Les cadres et responsables statutairement admis ont presque tous répondu présent. Ils sont venus de tous les continents : Europe, Asie et Afrique. La mobilisation et la participation auront été totales. Pour ce qui est de l’organisation, les différentes commissions mises sur pied ont rendu leurs copies dans les délais impartis. Nous sommes donc globalement satisfaits de ce qui en est ressorti au bout de ces deux jours d’assises. Relativement au congrès qui portait sur « L’ordre interne et puissance externe », nous avons revisité de fond en comble, en vue de leur amélioration, les textes du parti, c’est-à-dire les statuts et règlement intérieur. Et à ce niveau, le travail qui s’est fait de façon participative et a été frappé du sceau de la volonté de la majorité, puisque les dispositions ont été soumises en conclave au vote des congressistes. 

Quelle est la feuille de route du PCRN en 2023 ?
Le PCRN est résolument tourné vers les prochaines échéances électorales et travaille à deux objectifs : s'implanter le plus possible sur l'ensemble du territoire. Cela exige que nous continuons à animer la coordination de la base jusqu’au niveau national. En même temps, nous allons continuer à former nos cadres, grâce à l’école des cadres qui leur est dédiée. Celle-ci va maintenant se déplacer dans les grandes métropoles pour permettre à ceux qui sont dans les zones urbaines et périurbaines de mieux s’approprier l’idéologie du parti. C’est dire que nous irons former les militants sur place, dans les chefs-lieux de département. Nous entendons également poursuivre l’éducation des Camerounais à la culture électorale qui obéit au triptyque : inscriptions massives ; vote massif ; surveillance du vote. Dans la foulée, nous préparerons aussi le congrès ordinaire électif de décembre prochain à Kribi. 

En quoi le congrès de Ngaoundéré aidera-t-il le parti à préparer les sénatoriales qui auront, en principe lieu cette année, et l'élection présidentielle prévue en 2025 ?
Les résultats des sénatoriales sont pratiquement un secret de polichinelle, puisqu'il s'agit d'élections indirectes, influencées par les résultats du double ...

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