Accès à l’information : le plaidoyer des malvoyants

Le Club des jeunes aveugles réhabilités du Cameroun a organisé un atelier de sensibilisation hier à Yaoundé, au lendemain de la Journée mondiale du braille.

Vulgarisation de l’accès à l’information pour les personnes déficientes visuelles au quotidien, le Cameroun n’y est pas encore. Constat fait hier à Yaoundé par les malvoyants au cours d’un atelier de sensibilisation. Organisées par le Directeur général du Club des jeunes aveugles réhabilités du Cameroun (Cjarc), Coco Bertin, les assises se sont tenues au lendemain de la Journée mondiale du braille, commémorée par l’ensemble de la communauté internationale le 4 janvier dernier. Occasion pour les membres du Cjarc, de l’association nationale des aveugles du Cameroun et les responsables de la Commission des droits de l’Homme du Cameroun de faire le point sur la disponibilité des œuvres traduites en braille.
L’atelier de plaidoyer a été reparti en trois phases. Tout d’abord, la présentation des actions de la Commission des droits de l’Homme du Cameroun en faveur des malvoyants, ensuite celle des instruments et mécanismes juridiques liés au droit à l’information pour les personnes malvoyantes et enfin, la méthodologie de transcription en braille des documents au centre multimédia inclusif, logé dans l’enceinte du Cjarc. « Notre plaidoyer consiste à faire comprendre aux pouvoirs publics, aux collectivités territoriales décentralisées, aux entreprises et organisations de la société civile qu’il est important pour le déficient visuel de disposer de toutes les informations susceptibles de favor...

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