Lutte contre la corruption : l’urgence d’une loi nationale

Le président de la Conac, Dieudonné Massi Gams et des membres du Réseau de parlementaires dédié à la lutte contre ce fléau, ont planché sur le sujet hier, au Palais des congrès de Yaoundé.


Selon, la Commission nationale anti-corruption (Conac) et les membres du Réseau parlementaire de lutte contre la corruption (Apnac), le combat contre la corruption monterait d’un cran, si une loi nationale était promulguée. Réunies hier, 10 janvier au Palais des Congrès de Yaoundé dans la perspective d’établir une plateforme collaborative, les deux parties ont convenu que les deux chambres parlementaires, le Sénat et l’Assemblée nationale devront user du pouvoir législatif dont elles disposent pour accompagner la Conac dans l’accomplissement heureux de sa mission de lutte contre ce fléau. Au cours de ces travaux, la délégation de la Conac était conduite par son président, Dieudonné Massi Gams, alors que celle des parlementaires avait à sa tête, le président exécutif de l’Apnac, l’honorable Engelbert Essomba Bengono.
Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour de cette séance de travail :  se présenter à la Conac, dérouler la feuille de route et éventuellement, recueillir les difficultés que l’institution rencontre dans la réalisation de ses missions, a déclaré le président de l’Apnac. Pour cela, les deux parties ont eu besoin de près de deux heures pour faire connaissance et passer la problématique au scanner. Au terme des travaux tenus à huis clos, Engelbert Essomba Bengono a confié à la presse que « les problèmes posés par le président de la Conac vont alimenter le plaidoyer des parlementaires en faveur de l’institution pour le renforcement de son indépendance. » Mais ils ne comptent pas s’arrêter là. « Ces problèmes vont également être étudiés et sou...

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