Présidentielle au Nigeria : le rendez-vous de février menacé

La commission électorale indépendante a exigé lundi de meilleures conditions sécuritaires.

« Si on ne parvient pas à surveiller et faire baisser l'insécurité, cela pourrait déboucher sur l'annulation ou le report des élections… », a déclaré lundi dernier à Abuja, Abdullahi Abdu Zuru, l’un des responsables de la Commission électorale indépendante nigeriane (Inec). Ce scénario pourrait alors « provoquer une crise constitutionnelle », a-t-il prévenu en soulignant l’impérative nécessité de l’éviter. Il préconise un meilleur équipement de toutes les forces de sécurité et même « des responsables électoraux pour être capables d’affronter n’importe quel défi ». Les Nigérians doivent élire, le 25 février prochain, un nouveau chef d’Etat. Après deux mandats, Muhammadu Buhari, président sortant, ne se représentera pas. 
Avec des incursions fréquentes des djihadistes dans le Nord-Est, les tensions séparatistes au Sud, la criminalité en hausse dans le Centre, les défis sécuritaires sont nombreux. Samedi dernier, des hommes armés ont enlevé plus de 30 personnes, dont certaines ont pu ensuite être libérées, lors de l'attaque d'une gare dans le Sud. Les enlèvements crapuleux sont courants au Nigeria.
L'Inec avait récemment mis en garde contre la menace d'une intensification des violences pendant la campagne électorale, ajoutant qu'elle avait recensé au moins 50 attaques, dont certaines contre ses...

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